La polémique des naturopathes sur Doctolib a eu un réel effet boule de neige. La plateforme a ainsi pris la décision d’exclure tous les praticiens non référencés par les autorités de santé. Une décision sur laquelle revient notre fondatrice Catherine Aliotta dans une interview pour le magazine Profession Bien-être (PBE).
Exclusion des sophrologues de Doctolib, l’avis de Catherine Aliotta dans Profession Bien-être
Suite à la polémique des naturopathes sur Doctolib, la plateforme a décidé d’exclure tous les thérapeutes non référencés par les autorités de santé. L’objectif de cette exclusion est de protéger les utilisateurs contre des thérapeutes à la pratique douteuse. Une décision qui a été un véritable coup de tonnerre pour les sophrologues qui se sont vu bannir de Doctolib. Ces derniers ont donc six mois pour se retourner et quitter la plateforme de mise en relation. Une initiative grandement médiatisée, saluée par certains et décriée par d’autres. Alors, le magazine en ligne Profession Bien-être a tenu à obtenir l’avis de Catherine Aliotta en tant que présidente de la Chambre Syndicale de la Sophrologie et fondatrice de l’Institut de Formation à la Sophrologie. Puisque cela fait désormais plusieurs années, qu’elle œuvre pour l’encadrement et la réglementation du métier de sophrologue.
Dans cette interview, notre fondatrice rapporte avoir été contactée par Doctolib afin d’exprimer la position de la CSS. Elle déplore aussi que toutes les professions du bien-être aient été mises dans le même panier. Puisque « toutes les techniques ne se valent pas, toutes n’ont pas les mêmes risques pour les usagers, toutes n’en sont pas non plus au même stade de leur réglementation. » Bien que la décision de Doctolib soit une triste nouvelle pour les sophrologues, Catherine Aliotta affirme comprendre la volonté de protéger les usagers. Une préoccupation partagée, car c’est elle qui est à l’initiative de la norme Norme Afnor NF S99-805 sur la qualité de service du sophrologue. Enfin, l’article revient sur l’obtention de la certification professionnelle inscrite au RNCP de l’IFS et l’incidence sur le niveau de qualification des sophrologues.