Dans ce nouvel article Itinéraire d’une Reconversion, la sophrologue Valérie Tissandier revient sur ses nombreuses aventures professionnelles et sur son coup de foudre pour la sophrologie. Portrait d’une sophrologue qui se sent désormais à sa place.
Un parcours professionnel aux multiples rebondissements
- Nom : Tissandier
- Prénom : Valérie
- Âge : 61 ans
- Déclic : La re-découverte d’une méthode qui raisonnait en elle
- Valérie en trois mots : Atypique / Engagée dans le bien-être / À l’écoute
Encouragée par ses parents, Valérie Tissandier effectue ses études dans une école de commerce de Bordeaux, aujourd’hui appelée Kedge. Elle y obtient un diplôme en comptabilité administrative et financière. Plutôt indécise, à l’issue de son cursus, Valérie saisit l’opportunité d’intégrer le célèbre cabinet d’audit et de conseil KPMG. C’est ici, que ses péripéties professionnelles débutent. Elle exerce donc à Paris pendant deux ans au poste de collaboratrice en cabinet d’expert-comptable. En tant que jeune maman, la vie parisienne ne lui convient plus. Alors, lorsqu’on lui propose un poste à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe, elle saute sur l’occasion. Une belle expérience puisqu’elle peut combiner vie professionnelle et vie privée. Quatre ans plus tard, la jeune femme suit son instinct et déménage à nouveau, dans le Sud de la Vendée cette fois. Le directeur d’une usine de casquettes et de chapeaux en difficulté sollicite son expertise. Aimant relever les défis, Valérie accepte le poste de responsable administrative et financière. Un poste qui lui plaît particulièrement puisqu’elle peut être en contact avec les collaborateurs et contribuer à leur sécurité et leur bien-être. Une petite dizaine d’années plus tard, la famille de Valérie reprend la route et pose ses bagages à Rennes. Après un passage dans une entreprise de menuiserie dans laquelle elle est le bras droit du dirigeant, elle bifurque pour se tourner vers le monde de l’édition. En effet, Valérie travaille ensuite dans le service financier de Cap Diffusion. Là encore, ce qui la fait vibrer est le contact avec les autres, les éditeurs, les librairies, les distributeurs, etc. Un contact humain que ne lui apportent évidemment pas les chiffres. Alors, la comptable s’épanouit de la sorte pendant 7 ans. Cependant, lorsque l’entreprise est cédée, Valérie a 60 ans et se questionne sur son avenir professionnel. D’un naturel résilient et optimiste, elle dresse la liste de ses souhaits. Elle désire donc exercer un métier de passion même au-delà de l’âge de la retraite, dans lequel elle soit indépendante et grâce auquel elle peut faire du bénévolat. Une liste que le métier de sophrologue coche parfaitement.
D’ailleurs, elle redécouvre la sophrologie à l’occasion d’une nuit dans un hôtel spa qui propose des séances. Valérie se souvient alors de cette méthode à laquelle sa tante infirmière avait été formée. Un an après ce coup de foudre, elle se tourne vers l’Institut de Formation à la Sophrologie (IFS) pour se former au métier de sophrologue. Quelques mois plus tard, la sophrologue Valérie Tissandier obtient le titre RNCP de sophrologue. Désormais, la thérapeute se sent parfaitement à sa place. Elle développe son activité et anime des séances collectives en entreprise, dans des associations et en partenariat avec des municipalités. Installée à Saint-Grégoire (35) la sophrologue continue de démarcher diverses structures comme des entreprises et des résidences seniors. Ainsi, après des décennies tournées vers les chiffres, Valérie s’épanouit pleinement en mettant l’humain au centre de son travail.
Le mot de la fin : « Laissez-vous porter par vos envies. »
