Pour inaugurer cette nouvelle rubrique « Que sont-ils devenus ? » partons à la rencontre de Cécile Chauvot, sophrologue formée à l’IFS et installée aujourd’hui à Singapour, à plus de 10500km de Paris.
Ayant suivi son conjoint en expatriation en 2013, Cécile a eu l’opportunité d’ouvrir le premier cabinet de sophrologie de Singapour.
Un réel challenge puisqu’ en Asie du Sud-Est, la sophrologie est une discipline encore méconnue. Les autorités singapouriennes ont d’ailleurs été difficiles à convaincre, Cécile ayant essuyé deux refus avant d’obtenir finalement le droit de s’installer. Bien distinguer la sophrologie du champ médical ou psychologique aura été primordial.
Diplômée de l’Institut peu de temps avant son installation, elle a fait le choix pour l’instant de ne développer son activité qu’auprès de la communauté francophone de Singapour qui regroupe un peu plus de 15000 personnes.
Une pratique étudiée pour les spécificités de la communauté d’expatriés francophones de Singapour
Tout comme en France, la gestion du stress et de la pression font partie des demandes récurrentes. Au regard de sa clientèle toutefois et de la spécificité de l’expatriation, Cécile suit davantage de cas pour accompagner au mieux les changements qu’impose cette nouvelle vie. Comment s’adapter à une nouvelle culture ou comment retrouver confiance en soi pour entamer une nouvelle démarche professionnelle pour celles ou ceux qui ont dû suivre leur conjoint ? Même approche pour les enfants qui dans la plupart des cas sont soumis tous les deux à trois ans à des changements de cadre de vie et qui doivent eux aussi s’adapter à de nouveaux rythmes et de nouvelles façons de vivre.
Autre particularité : Singapour étant un état insulaire, nombreux sont les expatriés à devoir se déplacer chaque semaine par avion pour leurs affaires ou leurs loisirs et Cécile là encore accompagne les personnes qui redoutent les transports aériens.
D’ici le deuxième trimestre 2015, elle envisage de proposer des cours de groupe autour du stress.
Même si Cécile se sent parfois un peu seule dans sa pratique et apprécierait d’avoir l’appui d’un collègue pour échanger sur certains cas, elle reste néanmoins confiante dans le développement de son activité de sophrologue et attend des changements marquants d’ici les prochains mois.
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