La sophrologie ayant fait ses preuves, les lieux d’intervention des sophrologues se sont largement diversifiés. On retrouve même la méthode dans des lieux inattendus, comme le milieu carcéral. Alors, pratiquer la sophrologie en prison a-t-il un réel intérêt pour les détenus ?
Des problématiques propres au milieu carcéral
Souvent peu mis en lumière, le milieu carcéral regorge de problématiques (surpopulation, insalubrité, violence, sous–effectif du personnel). Un rapport du Conseil de l’Europe avait même, en 2003, fait état de « traitements inhumains et dégradants » dans les prisons françaises. Alors, qui sont les individus écroués ? Selon les différentes données de Statista, 96 % des détenus sont des hommes de 30 ans en moyenne, purgeant des peines de moins d’un an. Parallèlement, les conditions insalubres dans lesquelles ils vivent accroissent la gravité des maladies mentales et provoquent de nombreuses dépressions. Selon l’Observatoire International des Prisons, la France demeure l’un des pays européens à présenter le niveau de suicides le plus élevé. Heureusement, certains programmes d’activités des prisons incluent désormais des séances de sophrologie, afin de maintenir la santé mentale des détenus.
Les bienfaits de la sophrologie en prison
Même si le milieu carcéral reste très dur, les activités des écroués se diversifient pour favoriser leur bien-être. Alors, il est désormais courant qu’en prison des séances de sophrologie soient dispensées, comme dans le centre pénitencier de Camp-Est à Nouméa. La sophrologie permet d’évacuer les angoisses, d’apprendre la maîtrise de soi, de ses émotions et d’apaiser ses troubles du sommeil. Des compétences qui vous sont d’ailleurs toutes transmises lors de votre formation à l’Institut de Formation à la Sophrologie (IFS). En effet, durant votre formation pour devenir sophrologue certifié, vous apprendrez différents protocoles relatifs à l’amélioration du quotidien. Des protocoles dédiés à la gestion des émotions, des troubles du sommeil ou encore le regain de confiance en soi. Autant d’outils qui s’appliquent et répondent parfaitement aux problématiques rencontrées dans les structures pénitentiaires. Ainsi, fort de votre formation de sophrologie, vous pourrez proposer vos services aux différentes prisons et centres de détention dans le cadre de programmes spécifiques.