Dans ce nouvel article Itinéraire d’une Reconversion, la sophrologue Bérengère Gallais revient sur ses différentes expériences professionnelles et nous parle de son besoin d’évolution. Portrait d’une sophrologue en perpétuel apprentissage.
L’évolution comme motivation
- Nom : Gallais
- Prénom : Bérengère
- Âge : 37 ans
- Déclic : Prendre enfin le temps de respirer
- Bérengère en trois mots : Dynamique / Authentique / Entière
Le parcours professionnel de Bérengère Gallais est plein de rebondissements. Tout d’abord, elle obtient un baccalauréat dans le commerce, s’oriente vers un BTS assistante de direction, pour finalement bifurquer en tentant le concours de Gendarme. Une volonté qu’elle conserve un certain temps. Alors, en parallèle, elle exerce quelques petits jobs. La vie faisant, Bérengère réalise une formation pour devenir ambulancière. Dynamique, souriante et pleine d’humour, elle est un véritable rayon de soleil pour les malades. L’ambulancière apprécie particulièrement leur contact et le fait de pouvoir, le temps d’un trajet, leur redonner le sourire. Après 5 ans passés dans le milieu, Bérengère est rattrapée par son besoin constant d’évolution. C’est en passant son permis moto, que son moniteur lui fait remarquer qu’elle serait une excellente enseignante de la conduite. Après réflexion et toujours prête à relever de nouveaux défis, la jeune femme passe le BEPECASER, diplôme permettant d’exercer le métier de moniteur d’auto-école. D’ailleurs, son sens de l’écoute, de la pédagogie et sa volonté de transmettre sont ses plus grands atouts. Alors, pendant 6 ans, Bérengère travaille dans la même auto-école. Elle accompagne les jeunes automobilistes vers l’indépendance et la liberté, soit l’obtention de leur permis de conduire. Au-delà d’enseigner la technique, l’enseignante était ravie de pouvoir transmettre un savoir-être, une certaine conduite. Cependant, encore une fois, son envie d’évoluer pointe le bout de son nez. Plusieurs options s’offrent à elle, mais ne lui parlent pas vraiment. Jusqu’à ce que Bérengère se souvienne de sa frustration face au stress paralysant de ses élèves. Alors, elle se renseigne sur les métiers de la relation d’aide et du bien-être. C’est de cette façon, que la jeune femme croise la route de la sophrologie. En menant ses recherches, elle se rapproche d’un sophrologue qui lui explique les tenants et les aboutissants du métier.
Conquise par la méthode et son accessibilité, Bérengère mène l’enquête pour trouver une école. L’Institut de Formation à la Sophrologie (IFS) proposant une formation courte, éligible au financement par le Compte Personnel de Formation, elle s’y forme donc au métier de sophrologue. La sophrologue Bérengère Gallais, finit sa formation en octobre 2022. D’ailleurs, elle devrait passer l’examen du titre RNCP de sophrologue en avril prochain. Ce sont sa pugnacité et son besoin d’aller au bout des choses qui la poussent à vouloir décrocher sa certification professionnelle. Un sésame grâce auquel elle se sentira davantage légitime. Depuis, Bérengère a ouvert, début février, son propre cabinet. Ainsi, elle s’emploie à développer son activité en prospectant les structures voisines, y compris bien sûr, les auto-écoles. Pour finir, la sophrologue souhaiterait à plus long terme intervenir auprès de proches aidants, une cause qui lui tient particulièrement à cœur.
Le mot de la fin : « La vie c’est maintenant, demain, il sera peut-être trop tard. »
