idées reçues métier sophrologue

Le métier de sophrologue suscite encore quelques débats et reste pour certains nébuleux. Or, la sophrologie est une pratique rationnelle loin de tout mysticisme. Voyons ensemble cinq idées reçues qui entourent le métier de sophrologue.

Idées reçues n°1 – Le sophrologue n’a pas besoin de formation

Cette idée reçue voudrait que le sophrologue n’ait pas besoin d’une formation pour exercer. Toutefois, il y a un amalgame à ne pas commettre. En effet, sophrologue est, à ce jour, une profession dite non réglementée. Ce qui signifie que l’Etat n’impose pas de suivre une formation. Cependant, afin d’acquérir toute la technicité du métier, il est réellement nécessaire de s’y former. Par ailleurs, le sophrologue est un professionnel de la relation d’aide touchant à l’intimité. Un client préférera donc aborder ses problématiques personnelles avec un sophrologue professionnel. Enfin, le titre RNCP est un véritable sésame qui s’obtient à la fin de la formation. Cette certification professionnelle est un gage de professionnalisme qui peut être exigée par différentes structures (hôpitaux, écoles, entreprises). De plus, certaines mutuelles exigent son obtention pour le remboursement de leurs adhérents.

Ainsi, la formation est belle est bien essentielle !

Idées reçues n°2 – Le sophrologue ne vit pas de son activité

Ici encore, la réalité est loin de cette idée ! En effet, le sophrologue étant un travailleur indépendant, sa rémunération dépend notamment du temps qu’il alloue à son activité. Un sophrologue qui exerce à temps plein n’aura pas les mêmes revenus qu’un sophrologue qui exerce seulement le week-end par exemple. Cela déprendra également des actions qu’il met en place pour se faire connaître. De plus, les champs d’application de la sophrologie étant très variés, les domaines d’exercice du sophrologue le sont tout autant. La rémunération de ce dernier variera donc en fonction de ses prestations. Par exemple, un sophrologue qui intervient en milieu scolaire pour l’accompagnement des adolescents qui préparent le baccalauréat n’aura pas les mêmes revenus qu’un sophrologue qui fait exclusivement de l’accompagnement individuel en cabinet.

Alors, il est intéressant pour le thérapeute de diversifier son offre.

Idées reçues n°3 – Il n’y a plus de place pour les nouveaux sophrologues

Les personnes souhaitant se reconvertir au métier de sophrologue sont indéniablement de plus en plus nombreuses. Alors, vous pouvez entendre que le marché est saturé. Cette idée est bien évidemment fausse ! Rassurez-vous, la profession n’en est qu’à ses débuts ! Pour preuve, l’inscription au Répertoire National des Certifications Professionnelles témoigne de l’existence d’un marché français et donc d’un développement économique pour les sophrologues. Par ailleurs, le nombre de personnes pouvant consulter un sophrologue est extrêmement large (hommes, femmes, enfants, adolescents, seniors, etc.) tout comme les motifs des consultations. Nous ne sommes donc pas dans un métier de niche comme les sages-femmes qui ne rencontrent que les femmes en âge de procréer, généralement une à deux fois dans leur vie et qui, bien que plus nombreuses que les sophrologues sont en pénurie à l’heure actuelle.

Les possibilités de développement sont énormes, alors, nous n’avons qu’une chose à vous dire lancez-vous !

Idées reçues n°4 – Sophrologue, un métier qui doit être exercé par les psychologues

Une idée reçue ou toutefois un parallèle qui est très régulièrement fait, voudrait que la sophrologie soit un outil pour les psychologues. Encore une fois, attention aux amalgames. La sophrologie est une méthode à part entière, utilisée par les sophrologues. Ce dernier s’intéressera donc plutôt aux conséquences et à la gestion des symptômes, et non à la cause de la problématique. C’est tout à fait l’inverse pour le psychologue. Toutefois, cela n’empêche pas un psychologue de se former à la sophrologie afin d’élargir son offre et d’apporter un soin complémentaire à ses clients.

Ainsi, quelle que soit votre profession, vous pourrez vous former à la sophrologie et l’utiliser comme un outil.

Idées reçues n°5 – Le sophrologue est un gourou

Cette idée reçue a la peau dure et pourtant… elle est bien loin de la réalité. Effectivement, la sophrologie est une méthode dite « laïque », c’est-à-dire qu’elle ne fait l’apologie d’aucun dogme ou rite religieux. L’intérêt de cette méthode est qu’elle peut être pratiquée par tous, pour améliorer son bien-être ou ses performances. De facto, le sophrologue n’est pas et ne doit jamais être dans un cadre autre, que celui définit par les champs d’application de la sophrologie.

C’est pourquoi, l’Institut de Formation à la Sophrologie à travers les différentes certifications et normes auxquelles il adhère, s’emploie à transmettre uniquement des compétences professionnelles et à former des sophrologues à une pratique déontologique.

Une formation professionnelle contre les idées reçues

Alors, la formation initiale de l’Institut de Formation à la Sophrologie (IFS) lutte contre ces différentes idées reçues et prouve quotidiennement qu’elles n’ont pas raison d’être. En effet, nous dispensons la totalité des connaissances et compétences professionnelles indispensables au métier de sophrologue. Notre mission est donc de faire de nos stagiaires des thérapeutes à la pratique déontologique et responsable. Des sophrologues qui, une fois formés, sauront parfaitement développer et mettre en valeur leurs activités, puisque nous leur avons enseigné comment faire. Ainsi, se reconvertir au métier de sophrologue est l’opportunité de retrouver du sens dans son travail et est une belle aventure durant laquelle l’IFS vous accompagne.

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