Instauré en 2017, le droit à la déconnexion est quelque peu galvaudé, depuis l’arrivée de la crise sanitaire et le boom du télétravail. Toutefois, certains salariés, contraints ou non, ont du mal à se déconnecter. Ainsi, comment la sophrologie peut-elle agir pour ancrer le droit à la déconnexion auprès des salariés ?
Que prévoit le droit à la déconnexion ?
Depuis 2017, le droit à la déconnexion est entré en vigueur et a été intégré à la « Loi travail ». L’article défini ce droit en précisant qu’en-dehors de ses heures de travail, le salarié n’est pas tenu d’être joignable. Le droit à la déconnexion s’applique, bien évidemment, dans le cadre du télétravail qu’il soit provisoire ou non. Ainsi, cette loi assure le respect des temps de repos et de congés et protège la santé des salariés. Elle prévoit également de garantir l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Toutefois, c’est l’entreprise qui détermine les modalités de ce droit, au minimum dans une charte. Cependant, le télétravail généralisé dû à la crise sanitaire brouille les frontières entre ces temps de vie. Ainsi, d’après une étude de la CGT, 98 % des salariés interrogés se disent favorable au télétravail, mais pas dans n’importe quelles conditions.
Droit à la déconnexion et Qualité de Vie au Travail
Ainsi, les conditions de bien-être au travail sont notamment prises en compte par une politique de Qualité de Vie au Travail (QVT). Cette politique est désormais un enjeu majeur pour les entreprises, qui en font même un atout lors de recrutements. Elle concilie alors les conditions de travail des salariés et la performance de l’entreprise. La QVT inclut la préservation de la santé, dont la prévention des risques psycho-sociaux (dépression, burn-out, etc.) et des troubles musculosquelettiques. Par conséquent, le droit à la déconnexion rentre parfaitement dans le cadre d’une politique de Qualité de Vie au Travail. En raison du développement du télétravail, nombreux sont les salariés, se sentant contraints ou non, à repousser leurs horaires. L’ordinateur étant à portée de main, les temps de pause sont susceptibles d’être raccourcis et les difficultés à déconnecter augmentent.
Le sophrologue spécialisé pour déconnecter
Il est important pour les entreprises comme pour les salariés de s’éduquer, afin que le télétravail demeure une méthode efficace. C’est pourquoi, de plus en plus de professionnels du bien-être interviennent sur site. Ainsi, il est devenu fréquent de croiser des sophrologues animant des ateliers sur le droit à la déconnexion en entreprises. D’ailleurs l’Institut de Formation à la Sophrologie (IFS) apprend aux sophrologues souhaitant se spécialiser au monde de l’entreprise à s’adresser à des groupes. En effet, durant cette formation de spécialisation, vous apprendrez différents protocoles permettant de répondre aux demandes des employeurs. Préservation de la santé, surinvestissement professionnel et problématique de performance, vous aurez toutes les cartes pour intervenir en entreprises. Grâce à votre accompagnement, les salariés effaceront progressivement leur sentiment de culpabilité à raccrocher et arriveront à se poser des limites. Cette spécialisation en sophrologie vous conférera alors le statut d’expert et vous deviendrez de facto légitime à animer des séances autour du droit à la déconnexion.
