Selon l’Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS), la consommation d’alcool et de cannabis au travail est monnaie courante. Des pratiques addictives qui sont liées à la vie personnelle, mais également professionnelle. Alors, la sophrologie peut aider à prévenir les risques professionnels comme l’addiction.
L’addiction fait-elle partie des risques professionnels ?
Les conduites addictives seraient particulièrement présentes au travail. L’enquête menée auprès de plus de 1 245 professionnels de santé au travail confirme cette hypothèse. En effet, selon l’INRS, les médecins du travail évaluent à 8,6 % les salariés rencontrant des problèmes avec l’alcool et 7 % avec le cannabis. Si ces deux premières substances remportent l’or et l’argent, le tabac et les médicaments psychotropes remportent le bronze. Alors, ces pratiques addictives sont certes liées à la vie privée du salarié, mais également à son cadre professionnel. D’ailleurs, d’après les interrogés, les facteurs favorisant le plus les addictions sont les risques psychosociaux (RPS) (travail isolé, horaires décalés, télétravail, séminaires, etc.). Le responsable de l’étude soutient que « le sujet des pratiques addictives, [..], doit être abordé comme tous les risques professionnels. » Ainsi, la sophrologie peut s’intégrer aux actions de prévention contre les risques professionnels d’addiction.
Sophrologie, son rôle préventif dans l’addiction au travail
Le risque d’addiction au travail est tel, que 60 % des professionnels de santé préconisent son inscription dans un document unique. Ainsi, les employeurs peuvent intégrer la sophrologie aux actions à mener pour qu’addiction ne riment plus avec risques professionnels. D’ailleurs, cette notion de RPS est abordée lors de la spécialisation entreprise de l’Institut de Formation à la Sophrologie (IFS). En effet, durant votre formation de spécialisation, nous vous enseignons un protocole pour les groupes ouverts. Ces groupes, basés sur le volontariat, sont une initiation à la sophrologie. Ils se focalisent alors sur la première phase d’un protocole d’amélioration du quotidien. Ce protocole permet aux collaborateurs d’éliminer le stress, de prendre du recul par rapport à leur travail et d’instaurer de la confiance en eux. Des étapes qui permettront de réduire les risques de conduites addictives. Grâce à votre expertise de l’entreprise, vous pourrez également proposer des accompagnements individuels à ceux souhaitant poursuivre leurs démarches.
