Itinéraire d'une reconversion sophrologue Céline Balensi

Dans ce nouvel article Itinéraire d’une Reconversion, la sophrologue Céline Balensi revient sur son évolution professionnelle et son besoin de prendre le temps de se consacrer pleinement à ses clients. Portrait d’une sophrologue qui a cessé sa course contre la montre.

La relation d’aide comme ADN

  • Nom : Balensi
  • Prénom : Céline
  • Âge : 43 ans
  • Déclic : Volonté de prendre le temps d’accompagner dans la relation d’aide
  • Céline en trois mots : Patiente / A l’écoute / Bienveillante

Après l’école d’infirmière, Céline Balensi décroche un diplôme inter-universitaire Prise en charge de la douleur et des soins palliatifs. En effet, lors d’un stage dans un service de cancérologie, elle découvre un univers qui va ensuite, la passionner. Comme le dit Céline, c’est un véritable coup de foudre professionnel. Très investie dans son métier, elle apprécie grandement d’être proche des patients, de leur famille et d’apporter un accompagnement de fond. Alors, durant des années, l’infirmière travaille dans les services de cancérologie, de soins palliatifs, et même de soins palliatifs pédiatriques. Des services complexes qui mettent à rude épreuve, mais dans lesquels Céline Balensi trouve sa place. Son métier/passion lui permet même de relativiser, de prendre de la hauteur face aux tracas du quotidien et de profiter pleinement de ce qu’elle a. D’ailleurs, avec les années, elle a appris à mettre une barrière entre le personnel et le professionnel. Son caractère dévoué et empathique, est loin d’être un handicap. Puisque comme elle le souligne, ce sont des qualités essentielles lorsque l’on exerce auprès de patients si fragiles. Cependant, au fur et à mesure, le monde du paramédical évolue en même temps que sa vision du travail. Les conditions se durcissent et Céline court après le temps. Elle ne peut donc plus échanger, écouter et rassurer ses patients comme auparavant. Toutefois, en rencontrant des sophrologues à l’hôpital, l’infirmière a le déclic. Elle s’aperçoit, que ces thérapeutes peuvent effectivement se consacrer aux malades et prendre le temps de les accompagner. Céline est agréablement surprise de constater à quel point la sophrologie est complémentaire des traitements médicaux.

Alors, la réflexion d’évoluer professionnellement fait son bout de chemin. Céline souhaite retrouver cette relation d’aide. Ainsi devenir sophrologue est maintenant une évidence. De nature rigoureuse, l’infirmière cherche donc une école « cadrante » délivrant le titre RNCP de sophrologue. C’est pourquoi, en 2018, Céline se forme au métier de sophrologue à l’Institut de Formation à la Sophrologie (IFS). Elle entame ainsi un virage professionnel qui est dans la droite lignée de son métier d’origine. La sophrologue Céline Balensi toujours infirmière au moment du Covid-19, passe la crise sanitaire entre l’hôpital et son cabinet. C’est seulement depuis cet été, qu’elle exerce à temps plein et a pu ouvrir un nouveau cabinet sur la côte d’Azur au Cannet (06). Spécialisée dans la prise en charge de la douleur, la sophrologue a enfin retrouvé le temps d’accompagner. Désormais, Céline se consacre à sa clientèle, parmi laquelle figure de nombreuses personnes atteintes de maladies chroniques.

Le mot de la fin : « J’apprécie avoir enfin le temps d’accompagner mes clients et de pouvoir faire pleinement mon métier. »

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