sophrologue Sandrine Miossec

Dans ce nouvel article Itinéraire d’une Reconversion, la sophrologue Sandrine Miossec revient sur son ancien métier d’infirmière et nous  parle de sa volonté de retrouver des valeurs personnelles au travail. Portrait d’une sophrologue ravie de sa reconversion.

La suite logique des événements

  • Nom : Miossec
  • Prénom : Sandrine
  • Âge : 53 ans
  • Déclic : Une volonté forte de renouer avec des valeurs personnelles
  • Sandrine en trois mots : Bienveillance / Respect / Empathie

Sandrine Miossec est issue d’une école d’infirmière. Plus qu’un simple métier, c’est pour elle une véritable vocation. En effet, l’infirmière est ravie de pouvoir accompagner les patients dans leur parcours et de leur apporter soins et réconfort. Alors pendant 20 ans, Sandrine exerce en tant qu’infirmière en chirurgie dans un établissement privé du Finistère. Toutefois, un service en particulier attire son attention, celui des soins palliatifs. Un univers passionnant dans lequel, elle se sent pleinement utile. Alors, en 2004, elle obtient un diplôme interuniversitaire « Soins palliatifs et accompagnement ». L’infirmière évolue donc une petite dizaine d’années au poste d’infirmière en service de soins palliatifs. Les opportunités se présentant, Sandrine gravit les échelons. Elle sera dans un premier temps, adjointe de la coordinatrice des soins et passera ensuite responsable des unités de soins. Un poste passionnant où elle est multicasquettes. Sandrine gère les plannings, le recrutement, l’organisation des soins et bien évidemment les équipes. Elle aura différents services à coordonner et jusqu’à 45 personnes à gérer. Passionnée par son travail, le statut de cheffe d’orchestre de Sandrine lui colle à la peau. Appréciant « les choses bien faites » comme elle le dit, Sandrine aime que tout soit cadré. D’ailleurs, elle est sur le pont de jour comme de nuit. Pleinement dévouée à ses équipes, la responsable des unités de soins est également une oreille attentive. Elle met un point d’honneur à instaurer une certaine qualité de vie au travail. Cependant, le rachat de la clinique par un grand groupe bouleverse tout son écosystème. Sa vision des soins diverge de celle de sa direction. L’aspect financier prend alors le pas sur l’humain. De plus, son investissement commence à impacter sa santé. Un fait qui est à l’origine de son déclic. N’étant plus en phase avec ses valeurs personnelles, Sandrine décide de réaliser un bilan de compétences.

Ironiquement, ce dernier révèle que son métier actuel lui convient parfaitement, mais ouvre aussi des portes vers les métiers de la relation d’aide. Sandrine réalise donc ses recherches et s’aperçoit que la sophrologie correspond à ses attentes. Elle se forme donc, en 2022 à Brest, au métier de sophrologue, à l’Institut de Formation à la Sophrologie (IFS). Le sérieux et le cadre de la formation correspondent tout à fait à son caractère. La sophrologue Sandrine Miossec obtient donc dans les mois suivants sa certification professionnelle. Heureuse de sa reconversion, elle renoue avec ses valeurs et est ravie de prendre soin des autres et de les rendre autonomes dans leur pratique. Désormais, Sandrine exerce dans son cabinet à Morlaix (29) et intervient aux domiciles de ses clients lorsqu’ils ont une pathologie spécifique. Elle a aussi créé une association de praticiens du bien-être et envisage de se spécialiser dans l’accompagnement des personnes acouphéniques. Ainsi, Sandrine Miossec ne regrette absolument pas son choix et s’épanouit dans son nouveau métier de sophrologue.

Le mot de la fin : « Personne n’est trop vieux pour se fixer un nouvel objectif ou réaliser de nouveaux rêves. » Les Brown

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