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Une nouvelle étude scientifique soulignant l’intérêt de la sophrologie dans la prise en charge des acouphènes vient d’être publiée. Parmi les sophrologues ayant contribué à sa réalisation, près de la moitié d’entre eux ont été formés à l’IFS. La Fondatrice de notre école Catherine Aliotta félicite ces anciens stagiaires pour ce travail de recherche rondement mené.

Des sophrologues de l’IFS ont participé à une étude scientifique

Notre directrice est fière de constater que des sophrologues issus de son école ont participé à cette publication scientifique soulignant l’intérêt de la sophrologie. La problématique des acouphènes étant un sujet qui lui tient particulièrement à cœur.

Catherine Aliotta a, en effet, conçu depuis de nombreuses années, des protocoles spécifiques à ces problématiques recensés dans l’ouvrage « Sophrologie et acouphènes« . Elle a également travaillé à la mise en place d’une formation de spécialisation du même nom délivrée dans notre école. Elle est donc ravie que des stagiaires issus de notre Institut aient œuvré à la reconnaissance de la méthode dans le la prise en charge des acouphènes.

Diminution significative du handicap chez 97% des patients

Cette recherche menée depuis 2016, porte sur les acouphènes subjectifs qui représentent 95% des acouphènes en France. Ces acouphènes entraînent différents symptômes tels que le stress, l’anxiété voire même des symptômes de dépression. Et pour cause, leurs désagréments peuvent aller d’une simple gène auditive et à un véritable handicap sonore au quotidien. Jusqu’à présent, peu de traitements efficaces n’ont vu le jour pour traiter cette catégorie d’acouphènes.

L’étude menée ici porte sur 140 sujets acouphéniques, qui ont bénéficié d’un protocole de sophrologie adapté aux acouphènes, durant un suivi de 6 à 8 séance de sophrologie sur une période de 2 à 4 mois.

Les résultats de cette étude* sont particulièrement prometteurs : sur les 140 patients participants à l’étude, on constate une rapide et significative diminution du handicap chez 136 d’entre eux par rapport au début de la prise en charge, en particulier chez ceux ayant des scores élevés THI (Tinnitus Handicap Inventory : Questionnaire international de mesure du retentissement et du handicap lié aux acouphènes sur sa vie quotidienne).

Un effet bénéfique sur les composantes fonctionnelles, émotionnelles et catastrophiques

L’étude indique également un intérêt certain en ce qui concerne trois sous-échelles du handicap lié à l’acouphène. On note en effet une baisse significative (baisse de + de 50%) des composantes fonctionnelles (stress, perte de concentration, sommeil, etc.), émotionnelles (anxiété, irritabilité, dépression, etc.) et catastrophiques (perte de contrôle, désespoir, etc.) liées aux acouphènes.

Amélioration de la qualité de vie des patients

Enfin, l’amélioration se ressent globalement sur la qualité de vie des patients : ces derniers ont exprimé être désormais en mesure de :

  • mettre à distance leur acouphène ;
  • gérer de manière autonome les crises ;
  • bénéficier d’une meilleure concentration ;
  • retrouver une meilleure qualité de sommeil ;
  • accéder à une vie sociale et professionnelle normales.

Une prise en charge brève des acouphènes

L’étude a ainsi pu mettre en lumière que l’accès à un suivi sophrologique permettraient une prise en charge brève et des acouphènes subjectifs.

Catherine Aliotta félicite ses anciens stagiaires ainsi que l’ensemble des sophrologues qui ont collaboré à cette étude.

L’actualité de notre fondatrice

De son côté, notre Fondatrice travaille actuellement à la traduction de son ouvrage « Sophrologie et acouphènes » dans plusieurs langues pour donner accès, à l’international, aux différents protocoles qu’elle a pu établir pour la prise en charge des acouphènes.

Les médecins ORL recommandent la Sophrologie sur C8 – avec Catherine Aliotta :

*Grevin P, Ohresser M, Kossowski M, Duval C, Londero A. First assessment of sophrology for the treatment of subjective tinnitus, European Annals of Otorhinolaryngology, Head and Neck Diseases Volume 137, Issue 3, May 2020, Pages 195-199

« DROIT DE REPONSE du Docteur Alain LONDERO

A la suite de la publication de l’étude intitulée « Première évaluation de la prise en charge sophrologique des acouphènes subjectifs » dont je suis co-auteur, publiée dans la revue à comité de lectures les Annales françaises d’Oto-rhino-laryngologie et de Pathologie Cervico-faciale, Volume 137, n°3, juin 2020, pages 180 à 185 (l’« Etude »), je constate la diffusion de l’article intitulé « Des sophrologues de l’IFS participent à une étude sur les acouphènes » (l’« Article ») notamment sur le site internet de l’Institut de Formation à la Sophrologie (« IFS »).

Cet article comporte des erreurs, approximations et amalgames qui me contraignent à rappeler les conclusions qui peuvent être raisonnablement tirées des résultats de cette Etude :

  1. Les objectifs de cette première évaluation, sans comparaison à un groupe contrôle, était de déterminer si le protocole de sophrologie adapté spécifiquement à la prise en charge des acouphènes, développé et enseigné par Madame Patricia Grévin, et appliqué par les 17 sophrologues ayant participé à l’étude, permet ou non d’atténuer le handicap associé à la perception acouphénique à travers un questionnaire THI (Tinnitus Handicap Inventory) rempli par le patient en début et en fin de protocole.
    .
    Les protocoles enseignés par Madame Aliotta ou mentionnés dans son ouvrage « Sophrologie et acouphènes » n’ont pas été analysés dans cette Etude.
    .
  2. C’est en tant que membre du Pôle Sophrologie et Acouphènes créé par Madame Patricia Grevin, et après avoir reçu l’enseignement du cycle de spécialisation « Prise en charge de l’acouphène chronique par la Sophrologie» dispensé par Madame Patricia Grevin que les 17 sophrologues ont participé à l’Etude. Les stages effectués à l’IFS par 8 des sophrologues sont indépendants de leur participation à cette Etude et des résultats de cette dernière.
    .
  3. Cette Etude n’a pas permis d’établir une diminution significative du handicap chez 97% des patients.
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  4. Les éventuels états d’anxiété et de dépression associés n’ont pas été spécifiquement analysés dans cette Etude.
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  5. La méthode présentée ne constitue pas, en soi, un traitement des acouphènes. La prise en charge a été réalisée dans le cadre d’un parcours de soin multidisciplinaire. 90 % de la population avait consulté au préalable un médecin, seul habilité à porter un diagnostic causal et à guider le(la) patient(e) dans la prise en charge thérapeutique.
    .
  6. D’autres études complémentaires de plus grande ampleur et à la méthodologie rigoureuse seraient nécessaires pour comparer le protocole proposé à un groupe contrôle ou à des prises en charge validées comme les thérapies cognitives et comportementales. L’Etude ne vise pas tous les protocoles sophrologiques ni la sophrologie en général dans la prise en charge des acouphènes ; il est donc vain de tenter de lui faire dire autre chose que ce qu’elle dit.
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  7. Enfin, je me dissocie du titre de la vidéo mise en ligne à la suite de l’Article : « Les médecins ORL recommandent la Sophrologie sur C8 – avec Catherine Aliotta». En effet, je n’ai pas participé à ce reportage. De plus, l’Etude menée ne me permet pas, à ce jour, de recommander la sophrologie de manière générale dans le traitement des acouphènes, ni les protocoles enseignés par Madame Aliotta en particulier, qui n’ont pas été analysés dans l’Etude.»

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