Il n’est plus rare de croiser des personnes nomophobes, c’est-à-dire addictes à leurs téléphones portables. Ce comportement pathologique s’est développé en même temps que la technologie. Découvrez comment le sophrologue aide ces personnes à déconnecter.
Qu’est-ce que la nomophobie ?
Nomophobie, a été élue mot de l’année en 2018, par le comité du Dictionnaire en ligne de Cambridge. Le terme nomophobe, désigne la peur ou l’inquiétude de se retrouver sans son téléphone portable ou dans l’impossibilité de l’utiliser. Selon une étude de Bouygues Télécom, 62 % des Français avouent ne pas pouvoir se passer de leur téléphone durant la journée. 57 % des 15-25 ans n’éteignent même jamais leurs smartphones. Cette addiction aux téléphones portables peut engendrer différents troubles, variant d’une personne à l’autre. Il peut s’agir de troubles du sommeil, de stress lié au manque de batterie, d’isolement social ou encore de burn-out numérique. Ce dernier, concerne surtout les professionnels, fatigués de leur hyper-connexion et de leur hyper-disponibilité. Loin des idées reçues, la nomophobie concerne les adolescents comme les quarantenaires. Ainsi, l’accompagnement du sophrologue permet de redonner le pouvoir aux personnes addictes à leurs téléphones portables.
Le sophrologue contre l’addiction au téléphone portable
Selon l’étude de Bouygues Télécom, 45 % des Français aimeraient trouver des moments pour se déconnecter, sans y parvenir. Par conséquent, futur sophrologue, votre rôle sera d’amener le nomophobe à avoir des prises de conscience. Votre accompagnement lui permettra de s’imaginer coupant son téléphone et passer une excellente soirée avec son conjoint, par exemple. Vous consulter lui permettra également de gérer le stress lié au manque de son smartphone. Grâce à vous, il retrouvera sa liberté et retrouvera un comportement adapté. Ainsi, c’est ce qu’enseigne l’Institut de Formation à la Sophrologie (IFS) à travers sa formation pour devenir sophrologue certifié. L’IFS vous apprend à concevoir des protocoles dans le cadre d’un accompagnement aux comportements pathologiques. Dans le cas d’une personne qui a une addiction à son téléphone portable, vous lui ferez prendre conscience qu’elle est capable de se déconnecter.
